L'Europe, à genoux, la bouche plein de démocratie

C’est la grande victoire de l’Occident libre : pendant que les États-Unis imposent leurs tarifs, leur gaz, leurs vaccins, leurs armes, et bientôt leurs chaussettes, l’Union européenne applaudit, remercie et demande une autre gifle. Mais poliment, en anglais. Ursula von der Leyen, meilleure actrice de soumission géopolitique, a tout signé. Tarifs douaniers ? OK. Gaz américain hors de prix ? OK. 5 % du PIB pour acheter des armes made in USA ? OK. Une armée européenne ? Non merci, on a l’OTAN. Et Giorgia Meloni, sur son perchoir doré, répète en boucle : « Nous sommes souverains ! Nous sommes souverains ! » Comme un perroquet dressé par le Pentagone, nourri aux croquettes atlantistes. Le plus drôle ? Trump jubile, Biden encaisse, l’Europe s’écroule… et Poutine n’a même plus besoin d’attaquer. Il regarde le cirque, peinard, en peignoir, avec un verre de vodka et un rire de méchant de James Bond. On ne sait pas ce qu’il boit. Mais nous, on en aurait bien besoin.